21/10/2025 ssofidelis.substack.com  5min #293992

 Le Hamas libère un 2è groupe de prisonniers israéliens

Les ministres israéliens appellent à exploiter la libération des otages pour reprendre le génocide à Gaza

Par  Quds News Network, le 20 octobre 2025

Suivi de : Israël traverse la pire crise politique de son histoire

Palestine occupée - Des ministres, journalistes et analystes israéliens poussent le gouvernement à reprendre le génocide à Gaza, alors que le Hamas peine à retrouver tous les soldats prisonniers. Leurs appels ont été lancés après qu'un officier et un soldat israéliens ont été tués et d'autres blessés dimanche à Rafah, dans le sud de Gaza.

Le ministre de l'Éducation, Yoav Kisch, a laissé entendre que la trêve pourrait bientôt s'effondrer.

"L'accord pourrait être en passe d'échouer complètement, ou pas", a-t-il déclaré. "Nous frapperons fort. Maintenant qu'il n'y a plus d'otages vivants à Gaza, l'armée est soumise à moins de restrictions".

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a été encore plus direct.

"Les raisons de ne pas poursuivre la guerre et d'ouvrir les portes de l'enfer sur Gaza sont obsolètes",

a-t-il déclaré. Ben Gvir a affirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui avait assuré à plusieurs reprises que "cette guerre ne prendra fin qu'après l'élimination complète du Hamas".

Netanyahu, qui fait l'objet de poursuites devant la Cour pénale internationale, aurait déclaré à Ben Gvir que l'objectif est

"non seulement d'exécuter les terroristes, mais aussi de détruire complètement le mouvement du Hamas".

Le brigadier général à la retraite Dedi Simchi, ancien commandant du Corps des transmissions et du sauvetage israélien, a déclaré :

"Nous avons récupéré les otages vivants. Nous pouvons désormais bombarder des dizaines de sites qui nous étaient auparavant interdits".

De même, le brigadier général à la retraite Aharon Zini, ancien commandant de la brigade Menashe dans le nord de la Cisjordanie, a approuvé :

"Je soutiens entièrement le point de vue de Simchi. Nous pouvons désormais faire ce qui nous était autrefois interdit, et nous n'arrêterons pas tant que nous n'aurons pas récupéré les corps des victimes".

Cependant, Ron Ben-Yishai, analyste militaire de Yedioth Ahronoth, a appelé à la prudence. Il a déclaré que les détails de l'incident de Rafah ne sont pas clairs, soulignant que l'armée menait des opérations dans le secteur lorsque l'incident s'est produit.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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 qudsnen.co

Israël traverse la pire crise politique de son histoire

Par Al Mayadeen English, le 20 octobre 2025 19 h 29

Yair Lapid décrit Israël comme traversant la pire crise politique de son histoire, citant la reconnaissance internationale de la Palestine, les désinvestissements comme celui de la Norvège et le boycott européen des produits israéliens.

Yair Lapid, le chef de l'opposition en Israël, a déclaré que  malgré le cessez-le-feu récemment signé dans la bande de Gaza, le pays est toujours en proie à la crise politique la plus grave de son histoire.

Lapid a également souligné le nombre croissant de  reconnaissances internationales d'un État palestinien, désormais par 142 pays, ainsi que la décision du fonds souverain norvégien de se désengager d'Israël, notamment en retirant ses investissements de plusieurs banques israéliennes.

Il a également noté que  plusieurs entreprises internationales ont annulé leur contribution aux projets en Israël, ajoutant que dans toute l'Europe,  les produits israéliens sont discrètement retirés des rayons des magasins.

Le chef de l'opposition israélienne a en outre expliqué que de hauts responsables israéliens ont déjà démissionné de leurs fonctions, tandis que le chef de l'Agence de sécurité israélienne, Tzachi Hanegbi, est sur le point de quitter son poste en raison d'une mise en accusation imminente.

Il a également affirmé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a commis une grave erreur en ne participant pas à la récente  conférence internationale à Charm el-Cheikh.

Israël lance une attaque contre Gaza sur la base de fausses allégations

Cette déclaration fait suite à une attaque lancée par Israël contre Gaza, après de fausses allégations selon lesquelles le Hamas  aurait lancé une attaque contre des soldats israéliens dans la bande de Gaza.

Selon un reportage de Ryan Grim pour The Intercept, la Maison Blanche et le Pentagone ont vite compris que l' explosion a été déclenchée quand un bulldozer utilisé par une entreprise de colons israéliens a touché des munitions non explosées. Cette conclusion contredit directement l'affirmation du Premier ministre Netanyahu selon laquelle des combattants du Hamas seraient sortis de tunnels pour attaquer.

De plus, des images ont été diffusées montrant des excavateurs israéliens en train de démolir délibérément les structures restantes des bâtiments endommagés à Rafah, corroborant ainsi les faits. Le Premie ministre Netanyahou a rapidement annoncé la réouverture des checkpoints vers la bande de Gaza [Ndt : sauf celui de Rafah, toujours verrouillé] et l'armée israélienne a annoncé le rétablissement du cessez-le-feu.

D'autres sources ont confirmé cette version, notamment des sources de l'administration américaine citées par The American Conservative, ainsi que l'analyse du spécialiste palestinien de la sécurité Younis Tirawi, selon lequel l'explosion de Rafah a été provoquée par un véhicule israélien ayant heurté des munitions non explosées, et non par le Hamas.

Traduit par  Spirit of Free Speech

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