20/10/2025 reseauinternational.net  14min #293915

Maladie X : à la recherche de la prochaine pandémie

par Liliane Held-Khawam

«L'OMS ajoute la «maladie X» à la liste des maladies potentiellement mortelles en cas de pandémie. À la fin de la liste de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de cette année des agents pathogènes susceptibles de provoquer une pandémie mondiale se trouve un ajout mystérieux : «la maladie X».

«La maladie X représente la connaissance qu'une grave épidémie internationale pourrait être causée par un pathogène actuellement inconnu comme pouvant provoquer une maladie humaine», explique l'OMS sur son site Internet.
L'OMS précise que son inscription vise à encourager les efforts transversaux de recherche et développement (R&D) pour des maladies bien connues, qui seraient pertinentes pour une maladie encore inconnue. Parmi les sources possibles d'une telle maladie figurent une mutation d'une maladie connue, une maladie résultant d'une interaction homme-animal ou un acte terroriste
». (Medscape)

Terroriser. La stratégie de la terreur peut et est utilisée par nombre de gouvernants depuis la nuit des temps. Il faut admettre que celle-ci a prouvé son efficacité avec le SARS CoV2. Combien de personnes qui juraient leurs grands dieux qu'elles ne se feraient pas vacciner se sont quand même faites injecter le produit des industriels de Gates ?

Une ambiance anxiogène est propice à la diffusion d'une propagande que les maîtres du moment désirent promouvoir. Nombre de dictateurs en ont usé et abusé, mais jamais avec autant de puissance et d'efficacité que durant ce XXIe siècle. Le petit secret du jour réside dans les outillages des technologies d'«information et de communication». Jour et nuit ces engins vont vous bombarder le mental du juste et du faux, histoire que votre raison lâche prise et s'efface devant les images-choc ou devant certains mercenaires de la «science». Ainsi, ce n'est plus le «je pense» qui vous fait prendre vos décisions, mais le «je ressens». La raison laisse alors la place aux émotions, à la peur, à l'anxiété, voire à la terreur.

Le variant... Frankenstein !

Vous avez aimé le Covid-19 ? Vous allez adorer la maladie X. Pour l'heure, nous avons affaire au variant Frankenstein. Le nom est emprunté au roman de Mary Shelley. Il y est question d'un démon, un être créé artificiellement par le savant Victor Frankenstein à l'aide d'un assemblage de cadavres ramené ensuite à la vie. Le monstre de Frankenstein est un golem tout comme devrait être, en théorie, l'IA de nos milliardaires de la BigTech. Alors pourquoi avoir donné ce nom à un virus de grippe saisonnière ? Peut-être parce qu'il est monstrueusement dangereux ? Eh bien apparemment pas !

Le Blick présente Frankenstein ainsi :

«Frankenstein est parmi nous. Voilà une phrase qu'on ne s'attend pas à découvrir dans un article consacré au Covid-19, même à quelques semaines d'Halloween. Seulement, il s'agit du surnom inattendu dont a hérité le nouveau variant XFG, s'attirant l'attention des médias internationaux, qui le tapotent probablement sur leurs claviers avec des doigts un peu tremblants.

Or, les scientifiques ne s'alarment pas : Frankenstein semble plus contagieux, mais moins virulent qu'Omicron lui-même. Et d'après l' Institut Pasteur, son appellation s'explique uniquement par le fait qu'il constitue une «hybridation de deux sous-variants du virus Omicron», tout comme le célèbre monstre de Mary Shelley était composé de diverses parties de corps recousues ensemble. Mais la ressemblance s'arrête là, puisque ce variant n'a rien de plus monstrueux que ses prédécesseurs.

«Le surnom «Frankenstein» vise sans doute à créer de la peur ou à attirer l'attention, alors qu'il n'y a aucune raison particulière de le redouter», confirme Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève. D'après le spécialiste, sa propension à provoquer des cas graves n'est absolument pas plus importante». 1

Merci à ce monsieur pour son honnêteté. Et ce n'est pas un complotiste qui vous explique que cette appellation renvoyant à un monstre a été choisie pour créer la peur ou pour attirer l'attention.

La campagne de vaccination bat son plein :

Cependant, il se passe en ce moment quelque chose qui peut largement justifier cette volonté de semer l'inquiétude : la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid.

«Les autorités sanitaires lancent la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 ce mardi, incitant les 19 millions de personnes concernées à recevoir les deux vaccins en même temps. L'objectif est d'améliorer le taux de vaccination par rapport à l'an passé. À partir de ce mardi 14 octobre, des millions de Français pourront se faire vacciner gratuitement contre la grippe et le Covid-19, avec l'ambition  d'améliorer le taux de vaccination après une épidémie de grippe particulièrement sévère l'hiver dernier. L'objectif principal de la campagne annuelle de vaccination contre la grippe est de «protéger les populations les plus fragiles»,  rappellent les autorités sanitaires françaises. Elles incitent fortement à profiter de la même occasion pour recevoir les deux vaccins - grippe et Covid-19 - qui peuvent être administrés par de nombreux soignants».

La MALADIE X

Cette maladie X est un thème qui permet à la galaxie de l'OMS de bien se mobiliser pour contrer un virus inconnu. Tous les grands noms de la Fin et BigTech sont mobilisés (Cf extrait du livre ci-dessous)

Dans cette publication, vous verrez que la préparation à la pandémie est largement prête à répondre à l'émergence de cette maladie autour de la légitimité acquise de l'OMS.

Cela dit, il faut vendre les contraintes lourdes qui vont arriver avec. C'est là qu'intervient la propagande grand public. D'où la présentation de ce documentaire britannique qui est supposé vous faire trembler avec humour et gentillesse. Mais finalement, il vous explique que la solution absolue se trouve à Genève, à l'OMS.

«Maladie X : À la traque de la prochaine pandémie»

Vous avez aimé Neil Ferguson de l'Imperial College London ? Voici le Dr Chris van Tulleken, un médecin britannique spécialisé dans les maladies infectieuses et tropicales, un présentateur de télévision populaire, un auteur et un professeur associé à l'University College London (UCL) et a été nommé professeur d'infection et de santé mondiale à l'University College London Hospitals NHS Foundation Trust, l'UCLH en 2025.

Dr Chris van Tulleken est connu pour ses émissions de télévision comme  Operation Ouch ! avec son frère jumeau Xand (...). 23 septembre 2025 «J'étais médecin en première ligne de la pandémie de Covid, et je suis ici pour vous dire que ce n'était peut-être qu'un avertissement», a déclaré le Dr Chris van Tulleken (UCL Infection & Immunity) à propos de l'impact potentiel des futures pandémies. -  ucl.ac.uk

«Le Dr Chris van Tulleken explique que la Covid-19 n'était rien en comparaison à ce qui va venir pour nous anéantir», lit-on dans un article du Guardian. L'article continue avec une citation de van Tulleken selon laquelle «l'humanité a trois grands ennemis : la fièvre, la famine et la guerre. De loin le plus grand, le plus terrible, c'est la fièvre». Cette phrase visant à terrifier l'observateur est l'introduction à un voyage télévisé d'une heure, réalisé par le très populaire Dr van Tulleken au cœur de la terreur «Maladie X : À la traque de la prochaine pandémie». Le but du film est de mettre à la portée du grand nombre un sujet complexe. Sympa.

Réalisé en partenariat avec l'Open University,  Disease X : Hunting the next pandemic suit le virologue Dr Chris Van Tulleken alors qu'il se lance dans une enquête mondiale sur l'histoire scientifique la plus urgente de notre époque : la chasse à l'agent pathogène qui pourrait déclencher la prochaine pandémie, et la science de pointe développée pour y faire face.  connect.open.ac.uk

Selon le documentaire, le virus causant la Maladie X «est là, à essayer de s'infiltrer dans la population humaine chaque jour».

«Avec l'aide d'experts, Van Tulleken nous présente les familles de virus tentaculaires à l'origine d'Ebola, de Marburg, de Nipah, de la fièvre jaune, de la grippe aviaire et de la Covid-19 (qui «n'était peut-être qu'un avertissement»), les mécanismes par lesquels les virus peuvent traverser les espèces et comment ils pourraient muter pour devenir celui qui nous anéantira tous. Autrement dit, ce serait pire que la peste bubonique, qui aurait tué 50% de la population européenne à l'époque. Pire aussi que la pandémie de grippe espagnole de 1918, qui a fait plus de victimes que la Première Guerre mondiale. Et pire encore que la Covid, cet «avertissement» d'un arsenal mondial rempli d'innombrables virus potentiellement mortels, qui a tué plus de 7 millions de personnes dans le monde depuis son apparition en 2019».

Et la journaliste, manifestement sous le charme du british doctor poursuit :

«Tel l'oncle le plus gentil, mais aussi le plus terrifiant, du monde, Van Tulleken explique qu'il suffit qu'un virus se propage d'un hôte, comme une chauve-souris ou un oiseau, à une population sans immunité collective - c'est-à-dire nous - et que ce virus se propage par voie aérienne (permettant une transmission plus rapide). Et voilà ! Tu es mort. Et moi aussi. Ou 10 à 15% des personnes infectées meurent (dans le cas du syndrome respiratoire aigu sévère, SRAS). Ou 35% (syndrome respiratoire du Moyen-Orient, SRMO). Ou 40% (H5N1, aussi appelé grippe aviaire, qui a déjà atteint les vaches, vous devriez donc peut-être réduire votre consommation de lait cru). Ou 40 à 70% (Nipah). Vous saisissez l'idée, j'en suis sûr. Rien de bon».

C'est là qu'intervient LA solution. À l'OMS

Selon la journaliste du Guardian, une chance demeure pour nous en sortir. Et celle-ci réside dans nos systèmes de surveillance.

C'est donc tout naturellement que le documentaire de Van Tulleken se tourne vers le siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève. Là, on assiste à l'une des «réunions quotidiennes de son unité de renseignement en santé publique, où elle compile des rapports provenant de pays - généralement éloignés et vulnérables - sur les foyers de maladies en pleine expansion. Fièvre jaune en Amérique, anthrax en Ouganda, fièvre hémorragique en Irak... autant de maladies qui pourraient exploser ou muter en un variant plus mortel. Ou bien un rapport pourrait révéler quelque chose de complètement nouveau. J'imagine que si la maladie X se propage par voie aérienne, un dôme est abaissé au-dessus de Genève, isolant l'OMS pour nous donner une chance de survie. Les mathématiciens qui démontrent la modélisation de la propagation virale (en modifiant à la hausse ou à la baisse les indicateurs de mortalité, de transmissibilité et de réponses gouvernementales et sociales avec un effet fascinant) n'en parlent pas, mais je suis sûr que quelqu'un y pensera bien assez tôt».

«Le nombre de virus zoonotiques - passant des animaux ou des oiseaux aux humains - augmente à mesure que nous, humains, empiétons sur leurs territoires, nous imposant des proximités que la nature n'a jamais voulues».

«Van Tulleken visite un village malaisien détruit par une épidémie du virus Nipah, due à l'élevage porcin - un risque qui ne peut qu'augmenter pour nous tous à mesure que ces processus s'industrialisent. Parallèlement, les financements destinés à la surveillance des maladies et à la recherche sur les virus sont réduits (notamment aux États-Unis, alors que l'administration Trump poursuit son offensive contre les mesures de santé publique et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies). Les humains, semble-t-il, sont d'une stupidité et d'une myopie monumentales au point de gaspiller tous les avantages offerts par la technologie phénoménale existante pour identifier les nouveaux variants de virus, séquencer leurs brins d'ADN et développer des vaccins contre eux, afin d'économiser quelques dollars maintenant plutôt que des millions de vies à l'avenir».

Et l'article du média, véritable bras armé de la Haute finance, finit ainsi :

«Faites vos bagages, mes amis. À bientôt au bunker». 2

Note : Je vous invite à comparer l'argumentaire du Guardian avec celui du chef de l'OMS ci-dessous en matière d'alimentation.

Extrait de «L'humanité vampirisée» - 2024 Introduction

Ce Noël 2023, ce sont les éleveurs d'huîtres qui sont sur la sellette. Plusieurs zones de production d'huîtres, notamment certaines du Bassin d'Arcachon et de Normandie, ont été touchées par une contamination au norovirus fin 2023, rendant les huîtres impropres à la consommation à l'approche de Noël. Ils feront tôt ou tard faillite. Tous. Ils laisseront la place alors aux grands producteurs délégués par Planète finance pour les remplacer.

Par un extraordinaire hasard, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclare la guerre à la viande et à l'agriculture traditionnelle, au nom de la lutte contre le «changement climatique» :

«Nos systèmes alimentaires nuisent à la santé des populations et de la planète. Les systèmes alimentaires contribuent à plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre et représentent près d'un tiers de la charge mondiale de morbidité».

«Transformer les systèmes alimentaires est donc essentiel, en s'orientant vers des alimentations plus saines, diversifiées et davantage végétales». Tedros Adhanom Ghebreyesus

Finie la viande, finis les produits laitiers, finis les œufs, finies les pâtisseries, etc. Il est urgent de savoir que l'OMS cherche par tous les moyens à obtenir les pleins pouvoirs en matière de Santé publique des différents États du globe.

Or son champ d'action déborde largement sur la vie de la société et ne s'arrête pas à la chose médicale. Nous y reviendrons.

Retenons qu'il existe une échéance pour le mois de mai 20241. Si à ce moment-là un certain Accord devait être ratifié, cela signifierait que les États auraient transféré à l'OMS l'essentiel de leurs prérogatives en matière de gouvernance médicosociale.

(1. Le Règlement sanitaire international amendé est entré en vigueur ce 19 septembre 2025)

La MALADIE X

Or, derrière l'OMS, nous trouvons ses financeurs qui ne sont autres que les détenteurs des clés de l'industrie pharmaceutique. Lors de la dernière rencontre du World Economic Forum (WEF), la maladie X a fait son apparition lors d'un échange modéré par Shyam Bishen, le responsable de santé du WEF. Il y était question de maladies émergentes inconnues. Et nombre des intervenants d'affirmer d'une seule voix que la question n'était pas si, mais quand cela pourrait se produirait.

Gates, des industriels et des médicaments

Sur ce plateau, nous trouvons, le chef de l'OMS, Tedros Ghebreyesus qui a affirmé qu'il fallait créer un espace réservé à la maladie X, maladie inconnue. Ainsi, le chef de l'OMS souhaite se préparer à une maladie dont on ne sait rien, pour laquelle un plan de Recherche et de Développement a été mis en place. Il faut, selon lui, tester des médicaments pour tester d'autres outils.

En clair, il faut introduire les industriels des médicaments et des vaccins pour trouver des remèdes à une prochaine maladie inconnue. Ça tombe bien, l'hôte Bishem connaît très bien le sujet. Avant de rejoindre le Forum économique mondial, le Dr Bishen était directeur régional de la Santé mondiale : partenariats pour les sciences de la vie à la Fondation Bill et Melinda Gates. Là, nous dit-on, il a dirigé l'équipe des partenaires pharmaceutiques et biotechnologiques, contribuant à sauver des vies dans les pays en développement en fournissant des vaccins, des produits biologiques et des médicaments.

Centralisation de la prévention des pandémies avec... le gros capital de la BigTech aux commandes !

Il est utile de signaler qu'il existe d'ores et déjà, le GAPP, Global Alliance for Preventing Pandemics, qui ambitionne d'être le seul responsable de détection et d'éradication de virus, etc. Le GAPP est mené par le professeur Lipkin, dont le département à l'Université de Columbia est le seul centre universitaire de l'OMS, axé sur le diagnostic et la découverte. Il a des collaborations, des projets et des consultations en cours avec les Centers for Disease Control, les National Institutes of Health, Agilent Technologies, Pfizer, Roche 454 Life Sciences, la Fondation Bill et Melinda Gates,  Google.org, Amazon LLC, la Fondation Skoll, l'Institut Pasteur, OneHealth Alliance et le Pandemics Defense Group.

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 Liliane Held-Khawam

source :  Cyberabel

  1.  blick.ch
  2.  theguardian.com

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